Page 68 - Rapport Annuel de CIWA, année 2024
P. 68
Étudier l’impact des espèces invasives dépendantes des eaux souterraines en Afrique du Sud
son village de ses connaissances afin de Elle ajoute : « Je serai très heureuse quand
sensibiliser les habitants à la nécessité de je pourrai contribuer à la santé
changer leurs comportements, par exemple environnementale et à la conservation des
pour mettre un terme aux déversements ressources en eau. » Je veux participer à
illégaux dans la rivière. Elle aimerait en l’amélioration de la vie des générations
outre inspirer d’autres jeunes filles qui d’aujourd’hui et de demain par des actions
souhaitent se lancer dans ce domaine qui protègent et préservent l’environnement
dominé par les hommes. et ses ressources limitées. »
« Une fois que j’aurai mon doctorat, »
explique-t-elle, « les gens m’écouteront « Dix millions d’hectares sont
quand je prendrai la parole, car ils ont
beaucoup de respect pour les personnes envahis en Afrique du Sud par des
qui ont fait des études supérieures. Les
convaincre de m’écouter peut avoir un
impact considérable sur ma communauté plantes exotiques comme le
et l’environnement. Lorsque je partage
mes connaissances avec eux, j’ai prosopis, l’acacia et l’eucalyptus qui
l’impression que cela leur permet de voir
les choses différemment. Ainsi, ils dépendent des eaux souterraines, et
commenceront à être plus respectueux de
l’environnement. » qui, pour certaines, consomment
jusqu’à 50 litres d’eau par jour. »
63 Trois femmes professionnelles enquêtent sur les espèces envahissantes qui constituent une menace pour les services écosystémiques dépendants
des eaux souterraines et la conservation des eaux souterraines. © Mmasechaba Lebogang Moropane / SADC

