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CIWA 2.0 : Une décennie de coopération pour un développement climato-résilient



             Six façons dont CIWA évolue





               1    Nouvelle orientation stratégique
                     CIWA doit recentrer son approche afin de maximiser l’impact du programme sur les investissements. Pour
                     ce faire, il doit concilier les travaux de diagnostic — portant sur les quatre thèmes transversaux que sont la
                     biodiversité,  la  résilience  climatique,  la  parité  femmes-hommes  et  l’inclusion  sociale  (GESI),  ainsi  que  le
                     soutien aux contextes de fragilité, de conflit et de violence (FCV) — avec les programmes de prêts déjà
                     prévus,  notamment  les  investissements  régionaux  dans  la  gestion  des  ressources  en  eau.  Les  activités

                     doivent être alignées sur le portefeuille d’opérations de prêt en préparation de la Banque mondiale.   Cette
                     stratégie repose sur l’objectif principal de CIWA : créer un environnement propice à une coopération à long
                     terme,  essentielle  à  la  réussite  des  investissements  pour  la  gestion  des  ressources  en  eau  au  niveau
                     régional. Ces investissements, qui permettront de produire des avantages équitables et d’utiliser l’eau de
                     manière productive, se traduiront par les résultats régionaux susmentionnés.

                     Renforcement des stratégies en matière de FCV, de GESI, de biodiversité
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                     et de résilience au changement climatique et de leur utilisation.
                     CIWA  2.0  tire  parti  des  avancées  enregistrées  dans  les  quatre  thèmes  transversaux  qui  constituent  les
                     trajectoires  de  changements  visant  à  produire  des  résultats  dans  les  trois  I  (institutions,  information,
                     investissements). Chaque investissement devra donc produire des résultats fondamentaux se rapportant à une
                     ou plusieurs de ces trajectoires. Si aucun secteur transversal fondamental n’était prévu dans le programme
                     initial de CIWA, ceux-ci constituent désormais des thèmes majeurs afin de répondre à la demande des clients.
                     Le programme dispose donc désormais d’un cadre FCV, d’un cadre GESI, d’un cadre de biodiversité et d’une
                     évaluation de la résilience climatique pour l’ensemble du programme. Les cadres consacrés à la GESI et à la
                     biodiversité définissent des théories du changement et des cadres de résultats subsidiaires qui informent la
                     théorie du changement et le cadre de résultats de CIWA et qui s’y rattachent. Le cadre FCV et l’évaluation de la
                     résilience climatique ne disposent pas de théorie du changement ou de cadre de résultats propres, mais sont
                     utilisés pour créer des trajectoires de changements dans la théorie du changement de CIWA 2.0.




                     La nouvelle théorie du changement de
                        CIWA 2.0  prése nte la  FCV, la GESI, la
                        biodiversité et la résilience climatique
                         comme les leviers permettant de
                                                 .
                          générer un impact sur les  trois I




              3     Diversification du portefeuille d’investissement
                    L’accent  mis  à  l’origine  par  CIWA  sur  son  troisième  pilier,  à  savoir  les  infrastructures,  et  plus
                    particulièrement les infra structures grises (principalement les grands barrages), s’avère trop étroit po ur
                    répondre aux besoins actuels du continent et porte désormais plus largement sur les investissements.
                    Les  activités  du  programme  CIWA  2.0  sont  conçues  pour  induire  des  investissements  plus  variés
                    couvrant  la  gestion  des  ressources  en  eaux  souterraines,  les  solutions  fondées  sur  la  nature,  la
                    biodiversité, les moyens de subsistance et l’emploi. Ce changement n’a pas pour but de retirer les grands
                    barrages ou autres infrastructures grises du portefeuille de CIWA, mais plutôt de tenir compte du fait que
                    les  besoins  en  investissements  varient  selon  les  bassins  ou  aquifères  et  que  la  solution    à  l’insécurité
                    hydrique passe par la constitution d’un portefeuille diversifié et optimisé à l’échelle régionale. La plupart
                    des pays disposent de ressources limitées et doivent donc chercher des moyens efficaces d’augmenter
                    leur  capacité  de  stockage.  Il  peut  s’agir  d’exploiter  et  optimiser  les  ressources  naturelles  de  stockage,
                    d’évaluer les possibilités de remise en service, de réhabilitation ou de modernisation des installations de
                    stockage  existantes,  de  construire  de  nouveaux  ouvrages,  de  réformer  la  gestion  du  stockage  (par
                    exemple  en  investissant  dans  des  institutions  chargées  de  mieux  gérer  ce  dernier)  et  d’envisager  des
                    solutions de remplacement, comme la gestion de la quantité d’eau utilisée ou encore des solutions de

                    substitution telles que la réutilisation des  eaux usées.

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